Entretiens avec les médias francophones de la circonscription : Budapest, Cologne, Varsovie.
Entretien pour le Journal Francophone de Budapest www.jfb.hu publié le 15 juillet 2011.
A vos agendas électoraux !
Elections des députés des Français de l’étranger
Plusieurs dates en 2012 doivent d’ores et déjà figurer dans vos agendas car quelques temps forts électoraux marqueront votre vie d’expatrié(e) et de citoyen(ne) français(e) : l’élection du Président de la République française (22 avril et 6 mai 2012) bien entendu, mais aussi celle des députés des Français de l’étranger (3 et 17 juin 2012). Ce sera une toute première puisque 11 circonscriptions législatives nouvelles, hors des frontières françaises, ont été définies lors de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008.
Ronan Le Gleut, UMP
JFB : Qui êtes vous ?
Ronan Le Gleut : Je suis né en 1976 dans le secteur français de Berlin divisée, d’un père, Lorientais, infirmier dans l’armée de l’air française, et d’une mère, d'origine italienne, ouvrière à la chaîne dans une chocolaterie. Après des études d’ingénieur en télécommunications à Lille, j’ai travaillé à Munich puis Berlin où j’exerce la profession d’examinateur à l’Office Européen des Brevets depuis 8 ans. Président de l'association Union des Français de l'Etranger (UFE) à Berlin depuis 2007, je suis confronté aux difficultés que connaissent les Français établis hors de France par expérience personnelle et grâce à la vie associative. Je suis donc naturellement attaché à cette belle tradition française qu'est la binationalité, alors que le FN souhaite la voir disparaître.
JFB : Pourquoi avoir candidaté à l’élection des députés des Français de l’étranger ?
R.L.G. : Pour dire à l’Assemblée Nationale que les Français de l’étranger ne fuient pas la France mais qu’ils la servent et mettre un terme à l’image d’exilés fiscaux qu’ont de nous les Socialistes.
Etant établi dans notre circonscription depuis 11 ans, c’est tout naturellement que je m’y présente. Si, comme mon concurrent socialiste, j’étais établi à Bruxelles, je me présenterais dans la circonscription Benelux, mais des raisons électoralistes et politiciennes semblent l'avoir poussé à se parachuter ici.
Rappelons que c'est le Président de la République qui a voulu que les Français de l'étranger soient représentés à l'Assemblée Nationale, alors que l'opposition était contre. Les futurs députés UMP joindront ainsi leurs voix à celles des Sénateurs UMP des Français de l'étranger. Nicolas Sarkozy a démontré son attachement aux Français établis hors de France en créant le 29 juin 2011, un poste de Secrétaire d'Etat chargé des Français de l'étranger que David Douillet saura valoriser. Cet attachement de ma famille politique au devenir des Français de l’étranger me rend fier de porter ses couleurs dans ma circonscription.
JFB : Comment avez-vous été désigné ?
R.L.G. : Ma légitimité démocratique provient du vote des militants UMP qui m’ont élu Délégué UMP-Allemagne à l'unanimité en novembre 2010. La Commission nationale d’investiture de l'UMP où siègent notamment le Premier Ministre François Fillon et le secrétaire général Jean-François Copé, a fait confiance au choix des militants.
JFB : Comptez-vous venir en Hongrie?
R.L.G. : Bien évidemment je viendrai à la rencontre des Français de Hongrie pour évoquer avec eux les moyens d'améliorer leur vie quotidienne. La Présidente de l'UFE-Hongrie, Jeanne Dubard-Kajtard, dont l'engagement bénévole est remarquable, me tient régulièrement informé des difficultés que rencontrent certains Français sur place. Au regard de l'inflation, l'indemnité spécifique de vie locale (ISVL) des enseignants du Lycée Français Gustave Eiffel de Budapest mérite d'être réévaluée. Je soutiens également l'action de l'Institut Français de Budapest,des Alliances Françaises, de la Chambre de commerce et d’industrie franco-hongroise qui participent au rayonnement de la France à l'étranger en développant des partenariats innovants.
JFB : Que pensez-vous de la situation des communautés françaises dans les pays de votre circonscription ?
R.L.G. : Quelle que soit leur situation professionnelle ou géographique,, les Françaises et Français de la circonscription participent à la puissance économique et politique française et sont une force en mouvement en Europe. Les difficultés rencontrées lors de l'expatriation peuvent être inattendues au regard des attentes initiales, amenant certains de nos compatriotes à vivre dans la précarité. La diversité des situations est flagrante avec d’une part des communautés importantes dans les grandes villes mais aussi des compatriotes isolés et d’autre part le récent expatrié et le binational qui a toujours vécu hors de France.
JFB : Quel est votre programme pour les communautés françaises de votre circonscription ?
R.L.G. : Ma priorité va à l'enseignement français à l'étranger qui doit amplifier sa vocation universelle hors de France. Grâce à Nicolas Sarkozy, la gratuité dans les classes de lycée est effective, élargissons ce dispositif aux autres classes au regard des contraintes budgétaires. Si la réforme de la "Prise En Charge" était remise en cause, comme le souhaitent les socialistes, les frais d'écolage pour les classes moyennes seraient augmentés, ce qui est contraire à ma vision Le Ministre des Affaires étrangères et européennes, Alain Juppé, a d’ailleurs annoncé un plan de promotion de l’enseignement français à l’étranger s’élevant à 420 millions d'euros par an, témoignage d'un engagement fort de l'Etat pour les 470 lycées français qui accueillent près de 300 000 élèves dans 130 pays.
Pour faciliter les démarches d'expatriation, créons une plate-forme qui regrouperait les demandes et offres d'emploi en Europe et participerait à une réflexion ambitieuse sur notre politique de soutien à l´export. Améliorer la vie quotidienne des Français de l'étranger est le sens de mon engagement. L’extension des services consulaires (heures d’ouverture, fréquence des tournées et e-administration) y contribueront.
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Entretien Cologne
LÉGISLATIVES 2012 – Ronan Le Gleut, candidat UMP à la députation pour la 7ème circonscription.
Propos recueillis par Agathe Bataille (www.lepetitjournal.com/cologne) Mercredi 25 mai 2011
La loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 a élargi la représentation parlementaire des Français établis à l'étranger. En juin 2012, les Français établis hors de France éliront pour la première fois 11 députés dans 11 circonscriptions. Jusqu'alors les Français vivant à l'étranger sont représentés par 12 sénateurs élus au suffrage universel indirect par un collège formé des membres élus de l’Assemblée des Français de l’étranger. Ils seront désormais représentés au Sénat et à l'Assemblée nationale.
Le 13 avril dernier, Ronan Le Gleut a été investi par l'UMP dans la 7ème circonscription au sein de laquelle sont établis 138.329 Français. Cette dernière est composée de l'Allemagne et de 15 autres pays de l'Europe centrale, de l'Europe de l'Est et des Balkans. A un an des élections, le candidat UMP qui mène déjà sa campagne avec détermination nous a accordé une interview.
Lepetitjournal.com : Pourriez-vous nous résumer votre parcours et nous préciser quelles ont été vos motivations pour entrer en politique ?
Ronan Le Gleut : Français d'Allemagne depuis 11 ans, c'est le goût des autres qui m'a poussé à entrer en politique, le désir de servir et non pas de se servir. Européen de cœur et de conviction, je serai le député qui redonnera de la voix aux pro-européens.
Après un stage de fin d'école d'ingénieur pour l'entreprise franco-italienne STMicroelectronics à Munich, j'y ai trouvé mon premier emploi comme ingénieur en télécommunications. Depuis 8 ans c'est à l'Office Européen des Brevets à Berlin que j'exerce la profession d'examinateur de brevets.
Depuis 2007, je préside l'Union des Français de l'Etranger (UFE) à Berlin, entrant ainsi en contact avec des Français de toute l'Allemagne. Aide à la recherche d'emploi, au logement, réseaux scolaires, l'action bénévole du monde associatif joue un rôle structurant et relationnel à l'étranger.
Lors d'un événement Connexion Française à la Villa France, j'ai mesuré combien les Français appréciaient Cologne. Cette ville m'est chère, un grand Homme d'Etat allemand y est né, maire de 1917 à 1933, Konrad Adenauer. Avec le général de Gaulle, qui m'inspire, ils signent le 22 janvier 1963 le Traité de l'Elysée, scellant l'amitié franco-allemande et créant l'OFAJ dont l'action est remarquable. A Cologne vit la plus grande communauté française d'Allemagne sans établissement scolaire français, je veux réaliser un audit de l'enseignement français à l'étranger. Heureusement, la section bilingue franco-allemande du lycée Kreuzgasse a une excellente réputation. Enfin, mon soutien à l'association "Les amis de l'Institut français de Cologne", dont le trésorier Dominique Cherpin est un ami, est total.
C'est un double constat qui m'a amené à poser ma candidature à cette élection.
Premier constat méconnu, les Français de l'étranger sont un atout considérable pour la France. Par leur connaissance des langues étrangères et leur capacité à vivre dans un environnement multiculturel, les Français de l'étranger sont une force dans une économie mondialisée et des relais formidables de l'action extérieure de la France, à travers la langue, l'enseignement, la culture ou la gastronomie.
Second constat, la réalité sur place se révèle parfois plus difficile que celle espérée au moment de l'expatriation, certains vivent une grande précarité, ignorée en France. C'est une grande injustice.
Défendant ce double constat, je révolutionnerai l'image portée sur les Français de l'étranger.
LPJ : Quelles seront les missions des députés des Français établis à l'étranger et comment les rempliront-t-ils ?
Ronan Le Gleut : Améliorer la vie des Français de l'étranger. Plus de places dans les écoles françaises, création de cursus bilingues, reconnaissance des diplômes, soutien à l'exportation, soins transfrontaliers, poly-pensionnés européens, droit de la famille, débattons-en à l'Assemblée Nationale. Le Président de la République a tenu ses promesses en ce qui concerne la gratuité de l'école à l'étranger. Etendons cette démarche à d'autres classes.
La mission du député est double : représenter ses administrés et être député de la Nation. La mission de tous les députés est de voter la loi, consentir l'impôt et de contrôler le gouvernement.
LPJ : Etre le député de la septième circonscription des Français de l'étranger, qu'est-ce que cela représente pour vous ?
Ronan Le Gleut : Une grande responsabilité et une innovation institutionnelle. Le Président de la République a voulu la création de 11 députés des Français établis hors de France alors que les députés socialistes déposaient un amendement pour supprimer cette nouveauté de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008.
L'expérience acquise hors des frontières de la France bénéficiera à tous, comme le benchmarking appliqué aux problématiques environnementales.
Donner la possibilité à chaque parent de pouvoir scolariser ses enfants dans un environnement franco-allemand ou français en multipliant les cursus bilingues et Abibac avec les Länder allemands.
Ne plus parcourir des centaines de kilomètres pour réaliser les actes d'état civil par quatre moyens : renforcement du rôle des consulats et des consuls honoraires, guichet virtuel, accord avec les mairies allemandes et possibilités amplifiées pour les transfrontaliers.
Deux projets profiteraient à la France et aux Français de l'étranger. La création d'une fête de la gastronomie française à l'étranger soutiendrait les Français qui travaillent dans la gastronomie et les produits de la vigne et aiderait nos producteurs à exporter les produits du terroir. Second projet : la création d'un vaste programme Erasmus de l'apprentissage.
LPJ : Quels sont vos liens avec l'Allemagne et quel est votre projet pour les Français établis dans cet Etat ?
Ronan Le Gleut : Ich bin ein Berliner. Né à Berlin en 1976, j'avais trois ans quand mes parents sont rentrés en France. L'Allemagne a toujours fait partie de ma vie. Je suis revenu m'y installer en 1999.
Réenchantons le couple franco-allemand. Université franco-allemande, renforcement d'ARTE, régime matrimonial franco-allemand, objectifs écologiques communs, accélérons l'agenda franco-allemand 2020.
Comme Président d'association, j'ai organisé un colloque sur les 99 propositions publiées par le magazine ParisBerlin, propositions que je porterai.
LPJ : La question de la fiscalité des Français établis hors de France a fait l'objet de vifs débats. Un amendement au projet de loi sur le budget 2011 visant à instaurer un impôt sur le revenu des Français de l'étranger a été rejeté par l'Assemblée nationale. D'autres propositions d'impositions visant les Français établis à l'étranger telles que l'instauration d'une « exit tax » ou d'un impôt sur les résidences secondaires en France sont à l'étude. Qu'en pensez-vous ?
Ronan Le Gleut : Contre la surtaxation des Français de l'étranger, je suis le premier Français dans le monde à avoir lancé une pétition en ligne contre l'amendement du député socialiste Jérôme Cahuzac visant à créer un impôt sur le revenu des Français de l'étranger.
Les 1.504.000 Français de l'étranger inscrits au registre mondial sont déjà assujettis à l'impôt dans leur pays de résidence. Parmi eux, certains sont comptabilisés au sein des 193 305 foyers fiscaux de non résidents qui payent 541 millions d'euros d'impôts en France, auxquels il convient d'ajouter les huit millions d'euros annuels qui proviennent des taxes sur les passeports.
Alors que les Français de l'étranger ne bénéficient pas des prestations sociales qui sont accordées aux résidents français, cette proposition est à la fois totalement injuste et injustifiée.
Je me battrai pour empêcher que les Français de l'étranger soient surtaxés, alors qu'ils sont un atout pour la France, et dont l'image d'exilés fiscaux méconnait totalement la réalité du terrain. Les Français de l'étranger peuvent compter sur ma détermination pour les défendre sur la question de la fiscalité.
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Entretien Varsovie
Propos recueillis par Karl Demyttenaere (www.lepetitjournal.com/varsovie.html) lundi 25 avril 2011.
Dans un peu plus d’un an et pour la première fois, les expatriés vont élire des députés pour les représenter. Candidat déclaré pour la 7ième circonscription des Français de l’étranger, Ronan Le Gleut pour l’UMP a accordé une interview au petitjournal.com.
Ronan Le Gleut est âgé de 34 ans, il vit en Allemagne depuis 11 ans (Munich puis Berlin). Il exerce la profession d'Examinateur de brevets à l'Office Européen des Brevets.
Lepetitjournal.com : Bonjour, il s'agit de votre première candidature au poste de député, quelles sont vos impressions sur cette expérience nouvelle?
Ronan Le Gleut : Le sentiment de responsabilité domine. Se porter candidat à l'Assemblée nationale en vue de devenir un député de la Nation, élu par les Français de l'étranger est une tâche à la fois passionnante et lourde de sens.
La réforme constitutionnelle voulue par le Président de la République, promesse de campagne tenue, est une innovation politique majeure de la Vième République, alors même que les députés socialistes s'y sont violemment opposés.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a poussé à entrer en politique?
Ronan Le Gleut : Né à Berlin-Ouest en pleine guerre froide, je suis pour ainsi dire né Français de l'étranger. A 3 ans, mes parents rentrent en France et c'est 20 ans plus tard que je termine mes études d'ingénieur en télécommunications à Munich. Depuis 8 ans, je vis dans ma ville natale.
Depuis 2007, je suis Président de l'Union des Français de l'Etranger (UFE) à Berlin. Cette expérience associative a profondément enrichi ma vision des Français de l'étranger. L'UFE étant la plus grande association mondiale des Français établis hors de France, je suis ami avec des Français de Gdynia à Tirana et d'Aix-la-Chapelle à Constanza. J'ai pris conscience des difficultés que rencontrent certains de nos compatriotes à l'étranger, parfois dans une grande précarité, bien loin de l'image d'évadés fiscaux que véhiculent certains députés socialistes voulant créer un impôt sur le revenu des Français de l'étranger.
L'Assemblée Nationale sortante ne comptera qu'une petite dizaine de députés de moins de 40 ans sur 577, alors que la vocation de notre Parlement est de représenter la Nation toute entière. A 34 ans, il m'apparait important d'être candidat pour porter des thématiques innovantes au débat national, telles qu'un vaste programme Erasmus de l'apprentissage, une fête de la gastronomie française à l'étranger ou le benchmarking appliqué à l'écologie politique visant à amplifier le Grenelle de l'environnement et à rééquilibrer notre mix énergétique.
Comme fonctionnaire européen, je sais que les Européens ont la formidable capacité à travailler ensemble dans le sens d'un intérêt général commun. Vivant dans la circonscription depuis 1999, cette candidature à la première élection des députés élus par les Français de l'étranger m'est apparue naturelle, contrairement à certains candidats qui ont changé de pays de résidence pour se présenter aux législatives de 2012.
D'un point de vue plus pratique, en quoi consistera votre travail de député et comment comptez-vous le mener à bien si vous êtes élu ?
Ronan Le Gleut : En me déplaçant au plus près des Français de l'étranger et en étant en permanence à l'écoute de nos compatriotes qui ont choisi cette vie palpitante mais difficile. Mon travail s'élaborera en partenariat avec les Conseillers à l'Assemblée des Français de l'Etranger (AFE) et je défendrai la création d'une collectivité d'Outre-frontières pour qu'ils disposent de meilleurs moyens d'action au service de nos compatriotes.
L'enseignement français à l'étranger est ma grande priorité. Je suis fier d'appartenir à la famille politique qui a tenu sa promesse de prendre en charge les frais d'écolage pour les classes de seconde à la terminale dans les lycées français à l'étranger.
Je siègerai au sein de la commission des affaires européennes, afin d'améliorer la vie des Français qui vivent dans un autre pays d'Europe. Sur les retraites, les soins transfrontaliers, la reconnaissance des diplômes, il y a encore tant à faire pour que l'Europe ne s'arrête pas aux grands principes mais résolve les problèmes concrets que nous rencontrons.
Qu'est-ce que vous évoque la Pologne et quels sont vos liens avec ce pays?
Ronan Le Gleut : Né à Berlin-Ouest, sans la chute du rideau de fer je n'aurais pu rencontrer ma fiancée, née à Berlin-Est. L'œuvre de Lech Walesa et Solidarnosc, de Jean-Paul II dépasse les frontières polonaises. Quant à Copernic, pour le scientifique que je suis, il est une source d'inspiration et d'admiration par le caractère révolutionnaire de sa pensée.
A Munich, j'ai vécu en colocation avec un Polonais, Jacek, et une Irlandaise. Quelques années plus tard, Jacek m'invitait à son mariage avec une amie franco-autrichienne à Cracovie. Ce mariage restera à jamais gravé dans ma mémoire comme une fête fraternelle et si humaine. C'est l'Europe que j'aime, pas celle des lobbys bruxellois.
Maintenant, deux questions pour en apprendre un peu plus sur vos personnalités. Quel serait pour vous le dîner idéal ?
Ronan Le Gleut : Rien ne me rend plus heureux qu'une grande table où se réunissent amis et famille pour un barbecue en plein air.
Et, toujours dans un registre plus personnel, qui sont vos maîtres à penser ?
Ronan Le Gleut : D'abord le Général de Gaulle pour son courage, sa clairvoyance et sa détermination face au nazisme. L'Homme d'Etat pour sa vision et cette certaine idée de la France qu'il a su nous transmettre. L'Homme du Traité de l'Elysée, signé avec Konrad Adenauer, scellant durablement l'amitié franco-allemande.
Robert Schuman et Jean Monnet, pères fondateurs de l´Europe, œuvre qu'il nous appartient de poursuivre et d'amplifier.
Frédéric Bastiat pour son humanisme libéral, homme de liberté face à toutes les formes d'autoritarisme. Intellectuel libéral et homme politique du XIXème siècle, il fut précurseur en défendant le droit syndical, mais également en combattant très tôt l'esclavage et la peine de mort.
Simone Veil, première femme Présidente du Parlement européen élue au suffrage universel et dont le courage n'a d'égal que sa dignité dans l´adversité.
Enfin, quelles sont les prochaines grandes étapes de votre candidature?
Ronan Le Gleut : Sillonner inlassablement les seize pays de la septième circonscription à l'écoute de nos compatriotes. Début juin je me rendrai à Gdansk pour le match de football amical France-Pologne où se rendront de nombreux Français de Pologne, en compagnie d'Alain Mompert, fondateur et directeur de l'école franco-polonaise de Gdynia, et Président de l'UFE-Gdynia. Ce sera une occasion formidable de célébrer l'amitié franco-polonaise et de rendre hommage à Alain pour son engagement associatif remarquable auprès des Français de Pologne depuis plus de 20 ans.